mardi, septembre 27, 2011

LES TRAVAILLEURS EN OCTOBRE 2011

Les travailleurs en ce mois d’octobre 2011

Le « téléjournal » de l’actualité internationale

vol. 11, no. 11, 8 octobre 2011


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«Cessez de réfléchir, concentrez-vous sur vos propres problèmes, pensez d’abord à vous… » (sic)
Les soi-disant penseurs du modernisme n’ont plus qu’à pourfendre le socialisme, et dénigrer la grande révolution socialiste d’Octobre 1917. Les mots sont choisis, on table sur certaines « émotions ». Bien sûr, on ne parlera pas de la misère de la classe ouvrière vécue partout dans le monde, y compris aux États-Unis.

La droite se creuse la tête pour étouffer toute velléité de réflexion indépendante; après tout, les mass média sont là pour « mâcher » ce qui est vrai pour la grande bourgeoisie et les cercles impérialistes. Ça fait langue de bois, tout ça; ce serait du « politically correct ». Vous êtes-vous demandés combien de travailleurs sont morts ou ont été mutilés depuis le début de la lecture de ce « bulletin »?
(Photo Internet: le grand patronat allemand a eu recours à la jeunesse issue des milieux "bougons" pour intimider la classe ouvrière, avant la deuxième guerre mondiale).

L’objectif des milieux néo-fascisants, c’est l’intimidation et l’imposition du silence. Toutefois, il y a résistance. Ainsi, un site français de solidarité internationale rapportait à propos de la Lituanie, que :
« L’objectif de ces poursuites grotesques (chasse aux sorcières, ndlr) est de lutter contre les activités du camarade Algirdas Paleckis et du Front populaire socialiste dans leur résistance aux politiques sociales et économiques dirigées contre le monde du travail et mises en œuvre depuis vingt ans par les représentants parlementaires des gros capitalistes monopolistes. Ces accusations ont été, en outre, un instrument de plus pour les médias contrôlés par le grand Capital dans leur campagne de propagande contre le seul parti politique qui se situe en dehors du cadre bourgeois dans le pays, afin de dépeindre le Front populaire socialiste comme un ’ennemi de la Lituanie et de ses citoyens ‘.

[...]Comme nous le savons bien, et comme l’histoire l’a prouvé, la bourgeoisie utilise constamment le nationalisme afin de conserver son pouvoir et ses privilèges.
La période soviétique pour les Lituaniens, ce n’était pas l’affaire d’une nation contre une autre.

[…] C’était une période où nous vivions sous un système économique différent, et par conséquent politique. C’était la période d’une tentative de construction du socialisme, de construction d’une alternative au système économique épouvantable basé sur la propriété privée, qu’est le capitalisme.

[...]Le sens véritable de ‘l’indépendance de la Lituanie’ est celui de la restauration de la dictature capitaliste en Lituanie.
Le monopole de la vérité est toujours entre les mains des vainqueurs. Et après la contre-révolution en Union soviétique, aujourd’hui la bourgeoisie est victorieuse à l’échelle mondiale, et leur version des évènements historiques est la version ‘officielle’. (Communiqué du 9 septembre 2011). (http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/).

Ailleurs, au Gabon se déroulait, jusqu'à sa suspension de la semaine dernière, une grève de la faim; « il y a 12 000 instituteurs au Gabon gagnant en moyenne $ 400/par mois […] alors qu’il en coûte $ 300/par mois pour se loger dans la capitale Libreville, rendant impossible toute autre dépense. […] Malgré ses réserves de pétrole et de gaz –les chiffres officiels démontrent une réserve de 3,7 milliards de barils en réserve pétrolière-, le Gabon est un des pays les plus chers où vivre. » (langenil@bdfm.co.za).

[...] Plus près de nous, « Obama veut remettre l’Amérique au travail », titre Métro (9-11 septembre 2011, p. 10). La soupe est chaude dans la ‘métropole’. Dans son discours, le président « a affirmé qu’il était inexcusable que le pays compte autant de routes et de ponts délabrés, alors que des millions de travailleurs de la construction au chômage pourraient les reconstruire. […] Le président a estimé qu’il était injuste que des pays comme la Corée du Sud intègrent de nouveaux enseignants dans leur système d’éducation alors qu’aux États-Unis, ils sont congédiés.

[…] Selon lui, une réforme du code des impôts permettrait de diminuer le taux d’imposition des entreprises. » (Associated Press).

Mais, ne croyez pas que les enjeux économiques se règlent amicalement depuis que l’Union soviétique n’est plus là! Ainsi, le syndicat All Pakistan Trade Union Federation, a appelé à la solidarité internationale pour que les travailleurs de Capital Industry au Pakistan puissent obtenir les droits de :
a) Démarrer des négociations avec l’employeur;
b) Que celui-ci accepte les demandes des ouvriers pour une augmentation immédiate des salaires, l’instauration de mesures pour la sécurité et la santé, ainsi que des traitements médicaux; et des bonus/ou autres stimulants favorisant la production;
c) Restaurer les avantages accessoires déjà acquis.

Parlons maintenant de l’Iran. Poudre aux yeux toute cette propagande états-unienne contre la république islamique; ne voilà-t-il pas que le Fonds monétaire international (FMI) « loue la politique économique néo-libérale du régime théocratique iranien. Les communistes du pays ont vivement réagi : ‘Nous insistons sur le fait que l’objectif central de l’impérialisme, et sa raison d’être, est de gagner l’accès aux ressources naturelles et aux marchés de pays comme l’Iran en ouvrant la voie au profit et à l’extension de l’influence du capital à grande échelle.’ […] Ainsi, il est très important pour le mouvement populaire en faveur de la démocratie -et contre la dictature-, de mettre clairement à l’ordre du jour le rejet des programmes économiques impulsés par le FMI. » (Nameh Mardom, organe central du parti Tudeh, no. 873).

La grande crainte de l’impérialisme

Voici un chapitre de l’Histoire de l’Union soviétique, Le Parti bolchévik pendant l’intervention militaire de l’étranger et la guerre civile (1918-1920). (Éditions en langues étrangères, Moscou, 1949). Les extraits sont clairs. Ils témoignent du fait que les communistes tant en Russie actuelle que dans le monde occidental vont continuer à affronter le grand Capital jusqu’à ce que son pouvoir soit annihilé.
(Photo Internet: page frontispice de Pravda, à l'époque le journal du Parti communiste de l'Union soviétique, fondé par Lénine).


« Ils (les multinationales, ndlr) redoutaient enfin que l’existence du pouvoir des Soviets sur le territoire d’un immense pays et ses succès intérieurs, consécutifs au renversement du pouvoir de la bourgeoisie, ne fussent un exemple contagieux pour les ouvriers et les soldats d’Occident.
Près de la moitié des effectifs du Parti et des Jeunesses communistes étaient au front. […]

[...] L’abandon du principe du volontariat et l‘introduction du service militaire obligatoire firent affluer dans l’Armée rouge de nouveaux contingents, forts de centaines de milliers d’hommes; en un court espace de temps, les effectifs de l’Armée rouge avaient atteint un million d’hommes.
En mars 1919, à Moscou, au premier congrès des partis communistes de différents pays, l’Internationale communiste fut fondée sur l’initiative de Lénine et des bolchéviks. Le blocus et les persécutions des impérialistes avaient empêché beaucoup de délégués de se rendre à Moscou; le premier congrès réunit néanmoins les délégués des principaux pays d’Europe et d’Amérique. C’est Lénine qui dirigea les travaux du congrès.

[...] Les forces essentielles de l’intervention avaient été écrasées fin 1920. La guerre des envahisseurs étrangers et des gardes blancs russes contre les Soviets s’était terminée par la victoire des Soviets. La république soviétique avait sauvegardé l’indépendance de son État, sa libre existence. C’était la fin de l’intervention militaire étrangère de la guerre civile. C’était la victoire historique du pouvoir des Soviets. »

Qui parle de victoire, parle de lutte et plus souvent qu’autrement elle repose sur l’unité. Par exemple, La Vie Réelle a reçu récemment le texte d’une entrevue d’un porte-parole de la gauche africaine, Diagne Roland Fodé, s’intitulant Ça bouge au Sénégal où il dit enfin :
« La gauche marxiste-léniniste panafricaniste [a traversé] une longue nuit de clandestinité de laquelle elle émergera divisée. […] Les impérialistes US et UE ont lancé l’agression armée en Côte d’Ivoire et en Libye avec les objectifs d’empêcher que les luttes actuelles en Afrique et dans le monde arabe ne prennent le même chemin.

Leur programme est un outil pour :
« Transformer la génération y en marre en perspective émancipatrice du peuple de l’oppression impérialiste et de la bourgeoisie corrompue. C’est là que réside la signification de l’adoption le 24 août 2011 de la feuille de route : « POUR LA FONDATION DE LA CONFÉDÉRATION DES PARTIS ET ORGNISATIONS DE LA GAUCHE RÉVOLUTIONNAIRE AU SÉNÉGAL, CONFÉDÉRATION DE LA GAUCHE PANAFRICANISTE DU SÉNÉGAL ».

NOTA BENE: N'oubliez pas de cliquer sur le titre de l'article...



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mercredi, septembre 21, 2011

LA VICTOIRE DES COMMUNISTES

La victoire du mouvement communiste international



vol. 11, no. 10, 21 septembre 2011


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Ça fait tout de même plusieurs années que nous, les communistes, n’avons pas lu Les questions du léninisme. En fait et malheureusement, en raison des attaques de la bourgeoisie et des révisionnistes contre le camarade Staline, beaucoup de jeunes camarades n’ont pas eu l’opportunité de lire Les questions du léninisme :

« En 1917, la chaîne du front impérialiste mondial s’est trouvée en Russie plus faible que dans les autres pays. Et c’est là qu’elle s’est rompue, livrant passage à la révolution prolétarienne. Pourquoi? Parce qu’en Russie se déroulait la plus grande des révolutions populaires, à la tête de laquelle marchait un prolétariat révolutionnaire qui avait pour lui cet important allié qu’étaient les millions de paysans opprimés et exploités par les propriétaires fonciers.

Il est nécessaire, pour le moins, d’accomplir trois tâches principales qui se posent devant la dictature du prolétariat « au lendemain » de la victoire :
a) Briser la résistance des propriétaires fonciers et des capitalistes renversés et expropriés par la révolution, et liquider toutes leurs tentatives de restaurer le pouvoir du Capital;
b) Organiser l’œuvre de construction en rassemblant tous les travailleurs autour du prolétariat, et orienter ce travail de façon à préparer la liquidation, la suppression des classes;
c) Armer la révolution, organiser l’armée de la révolution pour la lutte contre les ennemis extérieurs, pour la lutte contre l’impérialisme.

La bourgeoisie a ses raisons de faire des tentatives de restauration, car, après son renversement, elle reste longtemps encore plus forte que le prolétariat qui l’a renversée. » (Les questions du léninisme, Éditions en langues étrangères, Pékin, 1977, pp.29, 40, 41).


S’appuyant sur les succès de la contre-révolution, en URSS et dans les démocraties populaires de l’Europe de l’Est, le grand Capital a proclamé que le communisme était mort et qu’il n’attirerait jamais plus les travailleurs. Malgré tout, dans les anciens pays socialistes d’Europe de l’Est, les gouvernements néo-capitalistes ont non seulement tenté de discréditer les réalisations du socialisme, mais ils ont essayé de rendre illégaux les symboles du communisme. Il y a contre-offensive communiste. (Photo Internet : Joseph Staline).

« Le premier septembre 2011, une délégation du Nouveau parti communiste de Yougoslavie (NKPJ) et de la Ligue de la jeunesse communiste yougoslave (SKOJ) ont protesté devant l’Ambassade de Slovaquie contre l’offensive anticommuniste croissante dans ce pays. Le NKJP exprime sa solidarité avec le PC de Slovaquie et ne ménagera pas ses efforts pour accroître la pression jusqu’à ce que les mesures anticommunistes soient révoquées et que les persécutions en Slovaquie et dans le reste de l’Europe cessent et que se renforce la lutte pour le socialisme-communisme ». Ils ont souligné que l’anticommunisme, c’est avant tout du fascisme. (Photo Internet : Charlie Chaplin caricaturant la vie ouvrière « libre » sous le capitalisme, Les Temps modernes).

En Italie, les membres du Partito di Comunisti Italiani (Parti des communistes italiens) se préparent pour leur 6ème Congrès national qui aura lieu à Rimini du 28 au 30 octobre; oui, en octobre : 94 années après la révolution russe. Ils estiment nécessaire de placer à l’avant-scène la question du socialisme, lequel n’est pas une utopie, mais naît des contradictions nouvelles et anciennes que le capitalisme ne peut résoudre.


Le capitalisme

« Ce système a démontré son incapacité à produire le développement, le bien-être et le progrès social pour la majorité de la population de la planète, de sauvegarder l’environnement de la planète et de produire la paix, le désarmement et la coopération dans le domaine des relations internationales.

[...] La propriété ainsi que le contrôle social de la production et la planification du développement économique, la satisfaction des besoins de l’humanité, la fin de l’exploitation de l’homme par l’homme et un développement équilibré et respectueux de l’environnement, libéré des exigences du profit pour les possédants des moyens de production, doivent être remplacés par le socialisme. Il faut aussi dissoudre l’OTAN.

[...] Nous devons être conscients de la compétition croissante entre les USA/UE et la République populaire de Chine qui se traduit par l’installation de nouvelles bases militaires US pour contrôler les sources d’énergie et les voies de communication entre les continents. Les politiques de Bush et d’Obama sont similaires à ce chapitre, et l’OTAN demeure leur principal instrument. On doit souligner que de 1978 à 2007, la pauvreté en Chine a été pratiquement éradiquée, passant de 30,7% à 1,6%.

[...] En Italie, les écoles, les universités, les dispensaires, les centres sanitaires et les services publics essentiels doivent être aux mains de l’État, l’unique instance qui peut garantir l’universalité.

[...] Pour les communistes, la centralité du Travail est aussi une question de démocratie. Le Travail doit traverser les institutions démocratiques. Et, en retour, la démocratie doit pénétrer dans les lieux de travail.

[...] Reconstruire un parti communiste : ce n’est pas assez d’être anticapitaliste, il faut vraiment rejeter le mode actuel de production; mais aussi, comme le disait Marx, le problème de classe pour soi, renoue avec la formation de la conscience de classe, qui ne naît pas spontanément, mais présuppose une théorie révolutionnaire qui se fonde sur l’approche scientifique de la compréhension du monde."


Pour les communistes italiens :

« La signification de « parti communiste » a une référence précise dans l’élaboration léniniste à laquelle se greffe l’apport de Gramsci et de Togliatti.

Il faut actualiser et non liquider le principe du « centralisme démocratique ». (Photo Internet : manifestation ouvrière en Italie).

[...] L’expérience des vingt dernières années dément la thèse voulant que la dissolution de l’URSS et du camp socialiste en Europe signifie la fin du mouvement communiste et le déclin irréversible des partis communistes. […] Les gains électoraux du PC de Grèce, du PC du Portugal et du PC cypriote prouvent le contraire.

[...] L’objectif prioritaire des communistes est de bâtir dans notre pays un syndicat fort et de classe.

[...] Le PdCI a pour objectif la reconstruction d’une gauche syndicale à l’intérieur de la CGIL afin de mener une bataille plus incisive pour maintenir dans notre pays un grand syndicat confédéral de classe et de masse, qui saura créer le consensus qu’ont perdu les travailleurs, et donner plus de force à la gauche politique au pays et dans les institutions publiques. »


En passant, la CGIL compte 5 millions d’adhérents. (Source : www.marx21.it)

Le Journal politique des Canadiens pour la paix et le socialisme (www.FocusOnSocialism.ca) publié avant l’Ouverture du Parlement canadien, le 19 septembre 2011 affirme :

« Le programme législatif du Premier ministre Harper et du Ministre des Finances Flaherty se base sur trois sources de profit essentielles pour les corporations : la protection des profits des banques canadiennes, l’augmentation des dépenses militaires et la braderie des ressources, principalement les exportations d’énergie pour garder l’économie la tête hors de l’eau.

[...] Les Conservateurs, les Libéraux, le NPD, le Bloc et les Verts appuient ou ne veulent pas rompre avec le programme du gouvernement Harper en faveur du grand Capital. Le faire signifierait pour l’Opposition de faire face ouvertement à la domination du capital financier sur l’économie canadienne et ses prises de position politique. Ce serait s’opposer à la domination du capital financier sur la société.

[Quant à la Libye] le Premier ministre insistera pour dire que le carnage pratiqué par l’OTAN était nécessaire pour sauver les civils et n’avait rien à voir avec le fait que la Libye est la sixième plus grande réserve de pétrole au monde, et que les compagnies canadiennes se préparent à retourner là-bas pour les exploiter au nom des riches investisseurs privés.

[...] Les partis de l’Opposition à la Chambre des Communes acceptent la vision conservatrice de droite que la souveraineté, l’Indépendance nationale, le droit des nations à l’auto-détermination, incluant le choix pour un système économique différent, n’est plus un droit universel inhérent pour tous les pays, mais un droit conditionnel déterminé par la « communauté internationale » amorphe, un appendice des États impérialistes du G-7, dirigé par les USA.

[...] Il est grand temps de scruter et de dénoncer les objectifs et la vision du Premier ministre Harper pour le Canada dans le monde. […] Des guerres perpétuelles et un développement économique progressiste sont une contradiction.

[...] La politique monétaire, fiscale et budgétaire du Ministre des Finances, Flaherty, implantée après avis auprès d’un cercle fermé de banquiers privés non-élus, d’investisseurs et d’universitaires a pour finalité d’enlever tous les obstacles à la course aux profits du Capital domestique privé et du Capital financier international tout en appliquant simultanément les mesures d’austérité du FMI sur les salaires et les revenus de la ferme, du peuple canadien qui crée, lui, la richesse réelle du pays. Le transfert de la richesse des mains de la classe ouvrière et des travailleurs-fermiers et des petits producteurs indépendants vers les banques privées, les investisseurs industriels, n’a jamais été aussi outrageante et ignominieuse. Un tel système, c’est l’antithèse à la réelle souveraineté du peuple. »

Le Parti communiste de Grèce (KKE) a une idée bien nette sur ce genre de politiques puisque le peuple grec a vécu ces mesures lors des derniers mois. « Cela mène à la paupérisation, à la fois relative et absolue et garantit une main d’œuvre moins chère, accélérant l’accumulation et la concentration du Capital.

En France, en Grande-Bretagne, en Autriche, l’âge de départ à la retraite et les cotisations de sécurité sociale des travailleurs sont revus à la hausse. En Italie, Espagne, Irlande, les impôts indirects les plus injustes ont augmenté de façon importante. En Autriche, Pologne, Roumanie, République Tchèque, Irlande, les salaires des travailleurs ont subi des coupes considérables qui ont également touché les effectifs des employés du secteur public. » (Communiqué du bureau politique du PC Grec-KKE, 15 septembre 2011). (Photo PAME : solidarité ouvrière, travailleurs grecs et immigrés).

Comme le veut la coutume, c’est mieux de se tenir la tête hors de l’eau. Aussi le Parti communiste du Canada a déclaré en septembre 2011 :


« Nous considérons que la ligne politique promue dans ‘Un parti du socialisme du 21ème siècle’ constitue une rupture fondamentale avec la théorie et la pratique du marxisme-léninisme. La poursuite d’une telle approche conduira objectivement à la liquidation du PC USA en tant que parti révolutionnaire de la classe ouvrière dans ce pays.

[...] Le PCC est porteur de la vision internationaliste prolétarienne, se reflétant dans la lutte pour réaliser le socialisme au Canada et dans la solidarité active anti-impérialiste, les luttes révolutionnaires, et les efforts pour édifier le socialisme dans le monde. Un aspect crucial de ses responsabilités internationalistes, c’est la lutte idéologique contre les déformations bourgeoises et les distorsions de l’histoire du mouvement ouvrier international et ses efforts pour construire le socialisme, à la fois dans le passé et présentement… »

Le premier secrétaire du Comité central du Parti des ouvriers communistes russes-Parti communiste révolutionnaire, Victor Tyulin, a déclaré :

« Aujourd’hui, nous sommes aussi conscients que ce serait extrêmement naïf de croire que la victoire du socialisme en Russie peut se faire par la participation aux élections bourgeoises. Mais, nous considérons comme indispensable de développer la lutte des classes, d’accentuer et d’impliquer dans la lutte des classes des masses toujours plus grandes de travailleurs et de donner à la lutte un caractère plus organisé et mieux ciblé.

[...] Nous votons pour l’émergence et le renforcement de la composition de classe durant les campagnes électorales et dans les activités parlementaires en général. Nous réclamons pour la classe ouvrière le droit de faire grève, jusqu’à et y compris de faire des grèves de solidarité avec des objectifs politiques, d’avoir plus de droits pour les syndicats, pour la démocratisation du système électoral et politique en Russie, etc. […] On peut évaluer comme un succès électoral la progression en avant même s’il n’y a pas de contribution de classe; tout en analysant la situation d’un point de vue de classe, un tel succès pour le parti communiste signifierait soit une pause ou un pas en avant.
(http://www.rkrp-rkp.ru/ , rkrp-ck@yandex.ru)


CONCLUSION: Cliquez sur le titre de l'article et il y aura un document sonore. D.P.


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