vendredi, novembre 20, 2009

CETTE HUMANITÉ EN MARCHE

AVANT-PROPOS: La Vie Réelle en est à roder une technologie nouvelle et des erreurs peuvent surgir; veuillez nous en excuser.

vol. 9, no. 34, 23 novembre 2009, $ 1.00

if you wish to read in english :lavienglish.blogspot.com

Alors que la Ministre des Affaires étrangères (Secrétaire d’État), en tant que magistère des États-Unis, fait le tour du monde méthodiquement; elle (nous parlons de Hillary Clinton) signale au passage tout ce qui déplaît outre-Atlantique, à commencer par la lenteur des pays membres de l’OTAN, en Europe, à renforcer la coopération pour contrer les Talibans. Elle saisit l’occasion pour écorcher l’ancienne République démocratique allemande (RDA) fondée et dirigée par les communistes après la 2ème guerre mondiale, jusqu’à la chute du mur de Berlin. Une question d’idéologie, là aussi (sic). À l’Ouest, on dit que c’était le mur de la honte, alors que pour l’Est, c’était une frontière d’État. En passant, il existe dans le Sud des États-Unis, un mur entre ce pays et le Mexique où chaque année meurent plus de gens, que tous ceux morts pendant toute la durée du mur de Berlin –depuis 1961 à 1989-.


Ceci n’excuse pas cela, mais tant qu’à critiquer les communistes allemands, alors au pouvoir, avant l’annexion de la RDA à l’Allemagne de l’Ouest, sachons déterminer les tenants et les aboutissants, ainsi que les motifs invoqués par les autorités de Berlin-Est (la capitale de la RDA). Ils ont surtout prétexté la protection contre le sabotage économique et autres actes hostiles, souvent les fruits des manœuvres des nazis, toujours en goguette en Allemagne occidentale.


Les anciennes colonies


Le psychiatre, né Antillais et mort Algérien, Frantz Fanon, a écrit en 1959 que « le peuple colonisé est idéologiquement présenté comme un peuple arrêté dans son évolution, imperméable à la raison, incapable de diriger ses propres affaires, exigeant la présence permanente d’une direction. L’histoire des peuples colonisés est transformée en agitation sans aucune signification et, de ce fait, on a bien l’impression que pour ces peuples l’humanité a commencé avec l’arrivée de ces valeureux colons. » (L’An V de la révolution algérienne, éd. La Découverte, 2001, p. 176).
(Photo: saignée des colonies et modernisation de la France, dont le métro de Paris)


Ce qui peut expliquer l’assaut de l’administration Bush contre l’Irak. Évidemment, il a fallu un argument de taille. Al-Qa’ida et Ben Laden furent la trouvaille par excellence. Aujourd’hui, il faut trouver le moyen de réduire à néant le poids de cette organisation, en coupant les vivres. Le quotidien montréalais The Gazette affirme que : « Al-Qa’ida est d’après ce que l’on raconte, engagée dans une lutte où elle n’est plus capable d’entraîner d’éventuels terroristes, faut d’argent. Ce n’est peut-être pas un grand accomplissement après huit ans d’efforts, mais on devrait voir cela comme un signe encourageant. Mettre un terme au soutien financier est un travail difficile, coûteux et complexe, mais ça marche. »


Tous, même s’ils ne suivent pas l’actualité, jour après jour, savent que les choses ne s’améliorent pas vraiment en Irak. À ce sujet, le Parti communiste irakien, en condamnant l’attentat du dimanche 25 octobre qui a tué au moins 132 personnes et blessé plus de 500 autres, a déclaré : « Ce n’est pas par hasard que ce nouveau crime génocidaire avait pour objectif de répandre la mort et provoquer des destructions à l’échelle la plus grande possible, en visant les quartiers généraux de deux ministères et les bureaux du conseil provincial, à Bagdad. Ce n’est pas non plus une coïncidence que les personnes, qui sont les victimes de cette série de crimes barbares, en rendent responsables: les gangs terroristes, les éléments isolés du parti Baath de Saddam Hussein, Al-Qaeda, les milices et le crime organisé. »


Pour d’autres pays, la protection de l’environnement est aussi cruciale que la paix. Par exemple, le Parti communiste indien (marxiste), en prévision du Sommet de Copenhague de décembre 2009, affirme que : « malgré l’évidence croissante des dangers graves que posent les changements climatiques, les États-Unis et d’autres pays industrialisés s’entêtent à saboter les efforts [pour réduire les gaz à effet de serre]. En fait, les pays développés dirigés par les USA cherchent à faire porter le fardeau de la crise par les pays en voie de développement, particulièrement l’Inde, la Chine et les prétendues ‘économies émergentes’ ».


Le pays de José Marti


Suite à l’Accord entre la Colombie et les États-Unis qui rendront la première plus dépendante du puissant voisin du Nord; Fidel Castro a jugé bon, en novembre 2009, de rappeler que : « Cuba a démontré qu’elle n’avait pas besoin de troupes étrangères pour éviter la culture et le trafic des drogues, et pour maintenir l’ordre intérieur. »


Même si les mass média vouent le régime cubain aux enfers régulièrement et surtout Fidel, il semble qu’aux États-Unis des voix s’élèvent pour souligner, entre autres choses, qu’on devrait apprendre de Cuba (?!). Le maire Ray Nagin de la Nouvelle-Orléans en visite dans l’île a tenu à préciser, à l’Associated Press, que lors de la catastrophe qui a frappé sa ville, soit l’ouragan Katrina, ce n’était pas clair de qui relevait l’autorité.


« Le président et le gouverneur se renvoyaient la balle […] À Cuba, vous n’avez pas ce problème, le gouvernement dit : ‘Voici ce que nous allons faire, voilà les ressources que nous allons mettre en branle’ et c’est à peu près comme cela que ça se déroule. » (Photo Argenpress: Fidel Castro)


Fin octobre, le Comité national pour la libération des Cinq de Cuba, que nous espérons pour notre ami Antonio Guerrero et ses quatre camarades, a informé que le Conseil du travail de San Francisco (équivalent du Conseil du travail de Montréal de la Fédération des travailleurs et des travailleuses du Québec –FTQ) venait d’adopter une résolution supportant les Cinq de Cuba et leurs droits aux visites familiales. Pour référence, le Conseil du Travail de San Francisco est l’organisme local représentant l’American Federation of Labor and Congress of Industrial Organizations (AFL-CIO). Il regroupe 100 000 membres qui se répartissent dans 150 syndicats affiliés. La centrale est la plus grande association syndicale aux États-Unis et au Canada.


Parler de soutien à ces Cubains, injustement emprisonnés, c’est parler de progrès; c’est aussi se pencher sur l’avenir de la coalition qui a porté – il y a un an- le président Obama au pouvoir. Pour le président du Parti communiste des États-Unis, Sam Webb : « La coalition pour approfondir et consolider l’engagement de notre époque s’étend –à mes yeux- (et pour l’instant) du président Obama jusqu’au cœur du mouvement populaire : les travailleurs, les Afro-Américains, les Latinos et autres populations opprimées pour le motif de leur origine raciale, les femmes et la jeunesse. Cela inclut aussi ceux qui se sont abstenus aux dernières élections; les petites et moyennes entreprises; les adhérents de la base, déçus de la droite; de certaines sections du Parti démocrate; et même des entrepreneurs capitalistes – dépendant de la cause en jeu.
(Photo People's World: manifestation aux États-Unis pour la relance économique)


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1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

ce que je cherchais, merci

2:48 a.m.  

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