COMMUNISME
UN CHANTIER EN PROJET
vol. 9, no. 26, 28 septembre 2009, $ 1.00
if you wish to read in english :lavienglish.blogspot.com
C’est le temps d’une incursion dans les textes classiques du marxisme et les compléments théoriques qui les ont suivi. Ainsi, Karl Marx dans ses Manuscrits de 1844 (Œuvres choisies 1, Gallimard, Paris, 1963, p. 74) écrit que « Le communisme… est une phase réelle de l’émancipation et de la renaissance humaines, phase nécessaire pour l’évolution historique prochaine. Le communisme est la forme nécessaire et le principe énergique de l’avenir prochain. Mais le communisme n’est pas, en tant que tel, la fin de l’évolution humaine, - il est une forme de la société humaine. » Évidemment, cette définition s’inscrit en faux avec le préjugé tordu visant à décrire le communisme comme une société figée, sans mouvement, et condamnée à la paralysie sociale et économique. (Photo: un chantier montréalais)
Cela contredit bon nombre d’intellectuels contemporains, dont certains journalistes qui rapportent, à leur manière, l’information sur les réalités du monde, par intérêt ou ignorance. Quoique l’ignorance, on peut toujours en douter quand ils ont atteint une telle notoriété! À l’opposé, le correspondant du bulletin progressiste belge Investig’Action, James Petras, indique dans la livraison de juin 2009, à propos des événements en Iran: « De plus, la plupart des leaders d’opinion et des journalistes occidentaux basés à Téhéran ont extrapolé leurs projections à partir de leurs observations dans la capitale –ils sont très rares à s’aventurer dans les provinces, dans les villes, petites et moyennes, et dans les villages où Ahmadinejad (le président d’Iran, ndlr) bénéficie de l’essentiel de ses soutiens. S’ajoute à cela le fait que les partisans de l’opposition constituent une minorité agissante d’étudiants facilement mobilisables pour des manifs dans les rues, alors que les soutiens à Ahmadinejad se situent dans la majorité de la jeunesse ouvrière et chez les femmes au foyer, qui allaient pouvoir s’exprimer dans les urnes et n’avaient ni le temps ni l’envie de se lancer dans la politique de la rue. »
Est-ce que ce ne sont pas les mêmes intellectuels qui se font les porte-parole des guerres à venir et préparent l’opinion publique internationale à l’assaut des combattants pour la révolution « verte », « orange » ou colorée tout simplement.
C’est le temps d’une incursion dans les textes classiques du marxisme et les compléments théoriques qui les ont suivi. Ainsi, Karl Marx dans ses Manuscrits de 1844 (Œuvres choisies 1, Gallimard, Paris, 1963, p. 74) écrit que « Le communisme… est une phase réelle de l’émancipation et de la renaissance humaines, phase nécessaire pour l’évolution historique prochaine. Le communisme est la forme nécessaire et le principe énergique de l’avenir prochain. Mais le communisme n’est pas, en tant que tel, la fin de l’évolution humaine, - il est une forme de la société humaine. » Évidemment, cette définition s’inscrit en faux avec le préjugé tordu visant à décrire le communisme comme une société figée, sans mouvement, et condamnée à la paralysie sociale et économique. (Photo: un chantier montréalais)
Cela contredit bon nombre d’intellectuels contemporains, dont certains journalistes qui rapportent, à leur manière, l’information sur les réalités du monde, par intérêt ou ignorance. Quoique l’ignorance, on peut toujours en douter quand ils ont atteint une telle notoriété! À l’opposé, le correspondant du bulletin progressiste belge Investig’Action, James Petras, indique dans la livraison de juin 2009, à propos des événements en Iran: « De plus, la plupart des leaders d’opinion et des journalistes occidentaux basés à Téhéran ont extrapolé leurs projections à partir de leurs observations dans la capitale –ils sont très rares à s’aventurer dans les provinces, dans les villes, petites et moyennes, et dans les villages où Ahmadinejad (le président d’Iran, ndlr) bénéficie de l’essentiel de ses soutiens. S’ajoute à cela le fait que les partisans de l’opposition constituent une minorité agissante d’étudiants facilement mobilisables pour des manifs dans les rues, alors que les soutiens à Ahmadinejad se situent dans la majorité de la jeunesse ouvrière et chez les femmes au foyer, qui allaient pouvoir s’exprimer dans les urnes et n’avaient ni le temps ni l’envie de se lancer dans la politique de la rue. »
Est-ce que ce ne sont pas les mêmes intellectuels qui se font les porte-parole des guerres à venir et préparent l’opinion publique internationale à l’assaut des combattants pour la révolution « verte », « orange » ou colorée tout simplement.
La voix de la raison
Déjà en son temps, en 1764, Voltaire, martelait : « Que deviennent et qu‘importent l’humanité, la bienfaisance, la modestie, la tempérance, la douceur, la sagesse, la piété, tandis qu’une demi livre de plomb tirée de six cents pas me fracasse le corps, et que je meurs à vingt ans dans des tourments inexprimables, au milieu de cinq ou six mille mourants, tandis que mes yeux, qui s’ouvrent pour la dernière fois, voient la ville où je suis né détruite par le fer et par la flamme, et que les derniers sons qu’entendent mes oreilles sont les cris des femmes et des enfants expirants sous des ruines, le tout pour les prétendus intérêts d’un homme que nous ne connaissons pas? […] » (Dictionnaire philosophique, Guerre, Librairie Larousse, Paris, 1934, p. 93). Les correspondants, envoyés spéciaux et journalistes arrivent évidemment beaucoup trop tard pour recueillir les propos de tous ces Irakiens et Afghans qui ont vécu la guerre et l’occupation ces dernières années, y compris celle par les Forces canadiennes en Afghanistan.
Comment auraient réagi les journalistes occidentaux à cette déclaration politique: « Le gouvernement allemand est d’opinion que toutes les tentatives […] sont vouées à l’échec à moins que des mesures déterminées soient adoptées pour se prémunir de l’empoisonnement de l’opinion publique par des individus irresponsables dans leurs discours, écrits, films et pièces de théâtre. Le gouvernement allemand est prêt à n’importe quel moment à signifier son accord à une entente internationale qui barrera effectivement et rendra impossible toute tentative d’intervention de l’extérieur dans les affaires d’autres États. Nous sommes fermement convaincus, cependant, que notre époque ne verra pas le déclin, mais plutôt la renaissance de l’Occident. » Ce sont les extraits d’un discours prononcé en 1935 par Adolf Hitler auquel de nombreux citoyens dans le monde, incluant des Allemands très éduqués ont prêté foi et conclu qu’il était un leader en faveur de la paix, inspirant et visionnaire. (The Anti-Empire Report, William Blum, 09.06.2009).
Quelques années auparavant, l’écrivain soviétique Maxime Gorki, affirmait dans ses Articles sur la littérature, qu’un problème majeur dans la Russie prérévolutionnaire relevait de l’éducation des enfants; est-ce que l’Occident s’est libérée de celui-ci? « L’éducation […] découle de la lutte des classes et la lutte de l’individu pour se défendre lui-même, pour affirmer son individualisme et son nationalisme comme des formes et des lois ‘éternelles’ de comportement social. » (Collected Works, Volume X, On Literature, Progress Publishers, Moscow, 1982, p. 281). Gorki ne favorisait pas ce type d’éducation centrée sur l’individualisme.
L’intellectuel allemand, Karlheinz Barck, a, sous ce rapport posé la question: « Peut-on se contenter aujourd’hui d’un concept de littérature qui tire ses critères de valeur toujours et avant tout de distinctions esthétiques […] , au lieu de les recevoir à partir de fonctions sociales et de poser les questions ainsi : Qu’est-ce qui est lu? Pourquoi et comment? À qui sert telle littérature? Quelles formes et quels moyens servent quels buts? » (Recherches Internationales, Littérature, no. 87, Paris, 1976, p .127).
Les communistes s’interrogent
Pour ce qui est de l’avenir, les réponses venant des communistes ne sont pas toutes identiques. Même dans un pays pris à part, il peut apparaître des points de vue divergents. Ainsi le philosophe français, Lucien Sève, dans un livre, examine les questions suivantes : « Le communisme est-il désormais rayé de l’avenir? Avec le capitalisme, l’histoire aurait-elle dit son dernier mot? Comment la grande espérance d’émancipation dont est porteur le socialisme a-t-elle pu être trahie à ce point par des régimes s’en réclamant? » Il y répondra par la conclusion suivante : « Ce siècle ne se termine pas sur le constat de faillite du communisme mais bien plutôt sur la promesse de sa reprise. »
(Communisme, Quel second souffle?, Messidor/Éditions sociales, Paris, 1990, p. 9 et p. 263).
Un autre philosophe communiste français, Georges Gastaud, est plus incisif sur l’attitude de la direction du Parti communiste français; qui peut expliquer la désaffection de ce parti par une bonne partie de l’auditoire ouvrier, notamment chez les jeunes; il rappelle la dérive des dirigeants eu égard aux traditions passées et connues bien au-delà de la France. Ces traditions d’ailleurs, ont longtemps inspiré bon nombre de partis, dont le Parti communiste du Canada. Deux extraits d’un ouvrage de Gastaud en particulier retiennent l’attention: « En outre nous rejetons l’ « antistalinisme » primaire pour des raisons très actuelles: l’équation « antitotalitaire » Hitler=Staline n’a d’autre but, aujourd’hui comme hier, que de criminaliser le socialisme tout en banalisant le nazisme. » (Photo: à gauche, une affiche gauchiste dans une rue de Paris)
Deuxièmement, et un séjour à Paris au printemps 2009 a confirmé la conviction de l’auteur de ces lignes; c’est-à-dire les témoignages de militants de base, à l’effet que ces vingt dernières années ont marqué un virage négatif pour le parti communiste. Voici ce que Gastaud révèle : « En 1981, après une polémique contre Mitterand (alors président de la France, ndlr) dont la virulence cachait mal l’impuissance des dirigeants communistes de l’époque à affirmer une identité communiste déjà partiellement vidée de sa substance, et alors que le PS (parti socialiste, ndlr) reniait avec éclat le programme commun, ce fut la première participation ministérielle du Parti à un gouvernement de gestion loyale du capitalisme qui, après quelques mesures sociales destinées à fixer ‘l’état de grâce’, se montrera redoutablement efficace dans le démontage des acquis sociaux vainement attaqués par la droite giscardienne. » (Mondialisation capitaliste et projet communiste, Le Temps des Cerises, Pantin, 1997, p. 127 et p. 219).
La Vie Réelle qui maintient une riche correspondance avec des communistes français est en mesure de se rendre compte que les camarades plus âgés n’ont pas, fondamentalement, abandonné leur grande espérance dans un avenir meilleur et qu’ils ont à cœur de faire découvrir à l’étranger de passage et ami « certains lieux de ce pays ». Une parmi eux, Michèle, particulièrement convaincante, rassure: « Je suis ce que l’on a fait de moi. Je suis constituée comme héritière d’un patrimoine fait de bien et de tares, mais il m’incombe la responsabilité de la question qui, n’appartient qu’à moi seule: qu’est-ce que je fais de ce que l’on a fait de moi? Qu’est-ce que je décide de faire de cet héritage? » (Photo: contingent communiste à la manifestation du 1er Mai 2009 à Paris)
Cet article se termine en redonnant la parole à Karl Marx et Friedrich Engels, et d’abord à ce dernier qui, anticipant peut-être le leadership de Staline, explique dans une lettre rédigée en 1891 que : « Aussi bien Marx que moi-même, nous avons toujours été opposés à toutes les manifestations publiques à l’égard de personnes privées, à moins que ce soit le moyen d’atteindre un grand but; mais, plus que tout, nous sommes contre ce genre de démonstration qui se déroule du vivant des intéressés et ont nos personnes pour objet. » Pas question de culte de la personnalité; c’est clair!
Mais finalement, on doit citer Marx de nouveau compte tenu de sa grande lucidité quand il précise: « Les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde de diverses manières: il importe maintenant de le transformer. » (Idéologie allemande, Œuvres choisies 1, Gallimard, 1963, Paris, p. 164).
- 30 -
Déjà en son temps, en 1764, Voltaire, martelait : « Que deviennent et qu‘importent l’humanité, la bienfaisance, la modestie, la tempérance, la douceur, la sagesse, la piété, tandis qu’une demi livre de plomb tirée de six cents pas me fracasse le corps, et que je meurs à vingt ans dans des tourments inexprimables, au milieu de cinq ou six mille mourants, tandis que mes yeux, qui s’ouvrent pour la dernière fois, voient la ville où je suis né détruite par le fer et par la flamme, et que les derniers sons qu’entendent mes oreilles sont les cris des femmes et des enfants expirants sous des ruines, le tout pour les prétendus intérêts d’un homme que nous ne connaissons pas? […] » (Dictionnaire philosophique, Guerre, Librairie Larousse, Paris, 1934, p. 93). Les correspondants, envoyés spéciaux et journalistes arrivent évidemment beaucoup trop tard pour recueillir les propos de tous ces Irakiens et Afghans qui ont vécu la guerre et l’occupation ces dernières années, y compris celle par les Forces canadiennes en Afghanistan.
Comment auraient réagi les journalistes occidentaux à cette déclaration politique: « Le gouvernement allemand est d’opinion que toutes les tentatives […] sont vouées à l’échec à moins que des mesures déterminées soient adoptées pour se prémunir de l’empoisonnement de l’opinion publique par des individus irresponsables dans leurs discours, écrits, films et pièces de théâtre. Le gouvernement allemand est prêt à n’importe quel moment à signifier son accord à une entente internationale qui barrera effectivement et rendra impossible toute tentative d’intervention de l’extérieur dans les affaires d’autres États. Nous sommes fermement convaincus, cependant, que notre époque ne verra pas le déclin, mais plutôt la renaissance de l’Occident. » Ce sont les extraits d’un discours prononcé en 1935 par Adolf Hitler auquel de nombreux citoyens dans le monde, incluant des Allemands très éduqués ont prêté foi et conclu qu’il était un leader en faveur de la paix, inspirant et visionnaire. (The Anti-Empire Report, William Blum, 09.06.2009).
Quelques années auparavant, l’écrivain soviétique Maxime Gorki, affirmait dans ses Articles sur la littérature, qu’un problème majeur dans la Russie prérévolutionnaire relevait de l’éducation des enfants; est-ce que l’Occident s’est libérée de celui-ci? « L’éducation […] découle de la lutte des classes et la lutte de l’individu pour se défendre lui-même, pour affirmer son individualisme et son nationalisme comme des formes et des lois ‘éternelles’ de comportement social. » (Collected Works, Volume X, On Literature, Progress Publishers, Moscow, 1982, p. 281). Gorki ne favorisait pas ce type d’éducation centrée sur l’individualisme.
L’intellectuel allemand, Karlheinz Barck, a, sous ce rapport posé la question: « Peut-on se contenter aujourd’hui d’un concept de littérature qui tire ses critères de valeur toujours et avant tout de distinctions esthétiques […] , au lieu de les recevoir à partir de fonctions sociales et de poser les questions ainsi : Qu’est-ce qui est lu? Pourquoi et comment? À qui sert telle littérature? Quelles formes et quels moyens servent quels buts? » (Recherches Internationales, Littérature, no. 87, Paris, 1976, p .127).
Les communistes s’interrogent
Pour ce qui est de l’avenir, les réponses venant des communistes ne sont pas toutes identiques. Même dans un pays pris à part, il peut apparaître des points de vue divergents. Ainsi le philosophe français, Lucien Sève, dans un livre, examine les questions suivantes : « Le communisme est-il désormais rayé de l’avenir? Avec le capitalisme, l’histoire aurait-elle dit son dernier mot? Comment la grande espérance d’émancipation dont est porteur le socialisme a-t-elle pu être trahie à ce point par des régimes s’en réclamant? » Il y répondra par la conclusion suivante : « Ce siècle ne se termine pas sur le constat de faillite du communisme mais bien plutôt sur la promesse de sa reprise. »
(Communisme, Quel second souffle?, Messidor/Éditions sociales, Paris, 1990, p. 9 et p. 263).
Un autre philosophe communiste français, Georges Gastaud, est plus incisif sur l’attitude de la direction du Parti communiste français; qui peut expliquer la désaffection de ce parti par une bonne partie de l’auditoire ouvrier, notamment chez les jeunes; il rappelle la dérive des dirigeants eu égard aux traditions passées et connues bien au-delà de la France. Ces traditions d’ailleurs, ont longtemps inspiré bon nombre de partis, dont le Parti communiste du Canada. Deux extraits d’un ouvrage de Gastaud en particulier retiennent l’attention: « En outre nous rejetons l’ « antistalinisme » primaire pour des raisons très actuelles: l’équation « antitotalitaire » Hitler=Staline n’a d’autre but, aujourd’hui comme hier, que de criminaliser le socialisme tout en banalisant le nazisme. » (Photo: à gauche, une affiche gauchiste dans une rue de Paris)
Deuxièmement, et un séjour à Paris au printemps 2009 a confirmé la conviction de l’auteur de ces lignes; c’est-à-dire les témoignages de militants de base, à l’effet que ces vingt dernières années ont marqué un virage négatif pour le parti communiste. Voici ce que Gastaud révèle : « En 1981, après une polémique contre Mitterand (alors président de la France, ndlr) dont la virulence cachait mal l’impuissance des dirigeants communistes de l’époque à affirmer une identité communiste déjà partiellement vidée de sa substance, et alors que le PS (parti socialiste, ndlr) reniait avec éclat le programme commun, ce fut la première participation ministérielle du Parti à un gouvernement de gestion loyale du capitalisme qui, après quelques mesures sociales destinées à fixer ‘l’état de grâce’, se montrera redoutablement efficace dans le démontage des acquis sociaux vainement attaqués par la droite giscardienne. » (Mondialisation capitaliste et projet communiste, Le Temps des Cerises, Pantin, 1997, p. 127 et p. 219).
La Vie Réelle qui maintient une riche correspondance avec des communistes français est en mesure de se rendre compte que les camarades plus âgés n’ont pas, fondamentalement, abandonné leur grande espérance dans un avenir meilleur et qu’ils ont à cœur de faire découvrir à l’étranger de passage et ami « certains lieux de ce pays ». Une parmi eux, Michèle, particulièrement convaincante, rassure: « Je suis ce que l’on a fait de moi. Je suis constituée comme héritière d’un patrimoine fait de bien et de tares, mais il m’incombe la responsabilité de la question qui, n’appartient qu’à moi seule: qu’est-ce que je fais de ce que l’on a fait de moi? Qu’est-ce que je décide de faire de cet héritage? » (Photo: contingent communiste à la manifestation du 1er Mai 2009 à Paris)
Cet article se termine en redonnant la parole à Karl Marx et Friedrich Engels, et d’abord à ce dernier qui, anticipant peut-être le leadership de Staline, explique dans une lettre rédigée en 1891 que : « Aussi bien Marx que moi-même, nous avons toujours été opposés à toutes les manifestations publiques à l’égard de personnes privées, à moins que ce soit le moyen d’atteindre un grand but; mais, plus que tout, nous sommes contre ce genre de démonstration qui se déroule du vivant des intéressés et ont nos personnes pour objet. » Pas question de culte de la personnalité; c’est clair!
Mais finalement, on doit citer Marx de nouveau compte tenu de sa grande lucidité quand il précise: « Les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde de diverses manières: il importe maintenant de le transformer. » (Idéologie allemande, Œuvres choisies 1, Gallimard, 1963, Paris, p. 164).
- 30 -
2 Comments:
2 Territory, the same as ancient Palestine, lying between the Jordan, the Dead Sea, and the Mediterranean and sometimes including Transjordan. http://www.2012canadagoosepascher.fr They do not charge for the hostel rooms.. I was overjoyed that there were tickets available, and that I would finally get to see my schoolgirl crush, Robert Goulet. Police said the victim suffered serious head trauma.
By the time the till has rejected your reusable bags 17 times I just give up and use the supermarkets own. [url=http://www.icanadagooseca.com]canada goose chilliwack bomber[/url] Perfect for wearing in offices, meetings, parties and so on, high heel shoes make the wearers' feet tired and strenuous. [url=http://officialcanadagoosesoutlet.ca]canada goose sale[/url]
[url=http://flyballbags.com]canada goose outlet toronto[/url] Reputedly, the legend dates back to around the tenth century when a young girl (who, so the story goes, may have been a witch and one who was very well practiced in the world of the black arts) was pursued and persecuted by a local man, who duly threw the girl to her death in the waters of Mermaid Pool. [url=http://www.onlinebeatsbydreoutlet.com]beats by dre sales numbers[/url]
For some people, simple navigation can feel like trying to exit a maze. [url=http://www.vanessasac.com]vanessa bruno sac [/url] A most profound and frightening experience occurred when one of the creatures, being close to the cabin, reached an arm through the chinking space and seized one of our axes by the handle (a much written about incident and a true one). I been busy. The first human to take a bone and scratch onto it the number of days for the moon to wax and then wane was someone quantifying nature.
They kept on looking for someone to buy their dirty laundry. [url=http://www.icanadagooseca.com]canada goose jackets[/url] This can be due to a number of reasons, a number of chronic conditions, for instance, such as alcoholic cirrhosis can be associated with higher circulating estrogen levels and this can lead to stimulation and proliferation of breast tissue. [url=http://officialcanadagoosesoutlet.ca]canada goose whistler parka[/url]
[url=http://flyballbags.com]canada goose down jackets[/url] To protect yourself from further Windrushs because of setting help, christian louboutin barbie Colonial Clinic functionaries was dispatched to make sure you foyer organizations underneath traditional western modern society Indies together with China, each individual attempt was designed towards convince would-be migrants all the accessibility to tasks in the uk must have been a fantasy. [url=http://www.onlinebeatsbydreoutlet.com]replica beats by dre solo for sale[/url]
Publier un commentaire
<< Home